Le climatisme

Le climatisme

Le climatisme est l’ensemble des activités liées au traitement des maladies infectieuses, principalement et historiques la tuberculose, grâce aux  bienfaits du climat (air pur, ensoleillement) et accessoirement au repos, aux exercices physiques modérés et à une alimentation riche.

La géographie particulière de la Cerdagne (haut plateau d’altitude  cerné de hautes montagnes, parcouru de vents secs et de courants atmosphériques particuliers, et situé non loin de la méditerranée) la protège des perturbations atlantiques et des dépressions venues d’Espagne, des perturbations venues du nord (la Cerdagne jouit d’un climat et de températures sensiblement différents de ceux de la vallée du Capcir pourtant tout proche) ainsi que des courants marins qui remontent la vallée de la Têt en provenance du Roussillon.

Il en résulte un micro climat qui protège Font-Romeu et ses alentours des perturbations : la station profite d’un fort ensoleillement, d’un air pur et d’un climat très sec qui, liés à la haute altitude, favorisent l’absence d’allergènes et d’acariens.

Le climatisme s’est développé à Font-Romeu dès les années 1920-1930. Il prend deux formes : la lutte contre la tuberculose, marquée notamment par l’ouverture en 1924 du sanatorium de la Fédération des Écoles Publiques l’asthme suivi par celle de très nombreuses maisons d’enfants. Ce mouvement est favorisé par la croisade sanitaire de l’entre-deux-guerres et les mesures sociales adoptées sous le Front Populaire.

Les maisons d’enfants employaient un nombreux personnel médical spécialisé.

Pas moins de treize établissements sur la station prodiguaient leurs soins aux enfants. De plus, ceux-ci pouvaient suivre une scolarité complète au Collège et Lycée Climatique et Sportif de Font-Romeu. Ils résidaient donc à Font-Romeu tout le temps nécessaire à leur rééducation, parfois même de nombreux enfants se sont installés définitivement dans notre village, ont fondé des familles, trouvé du travail… Ces enfants étaient souvent accompagnés par leurs familles qui logeaient sur la station et participaient à la renommée de Font-Romeu au niveau national et même international (les enfants venaient du monde entier). D’où un apport de richesse économique mais surtout humain pour notre commune.

Les établissements de santé étaient les suivants : Bagatelle, le Balcon de Cerdagne (Fédération des Écoles Publiques), Castell Roc, le Chalet Saint-Georges, l’Espérance, le Home Catalan, Ker Anna, le Mas Catalan, le Nid Soleil, Nivôse, les Petits Lutins, le Poussinet et Via Sol.

 

15 réflexions sur « Le climatisme »

  1. Bonjour,
    J’ai été en Cure climatique au P’tit Poucet à Font Romeu : de quel établissement de santé dépendait-il?
    Merci pour votre réponse,
    P. Biau

  2. Bonjour !
    Que sont devenus les commentaires ? Je suis passé sur ce blog il y a un ou deux ans environ et les commentaires se comptaient par dizaines ! J’avais laissé le mien au sujet de Bagatelle. Que s’est-il passé ? Mise à jour et suppression des messages ? Bug ou censure ?

    1. non tout simplement l’hébergeur du site de Font-Rome u et du blog qui s’appelle HOV a eu un de ces entrepôts incendié et donc plus de site, on a du tout refaire.

      1. Bonjour Marc,

        Je suis content de savoir que ce blog existe toujours. Durant les derniers confinements, j’ai pu ainsi partager beaucoup de souvenirs sur ces maisons d’enfant ayant moi-même séjourné presque mille jours à l’Espérance entre 1965 et 1970. Tout ceci m’a permis de rédiger un « abécédaire » de l’Espérance que pour l’instant je diffuse dans un cercle très restreint.
        Puisse ce blog renaître à nouveau pour jouer pleinement son rôle !

        1. Bonjour,
          J’ai aussi séjourné 3 mois à l’Espérance pendant l’hiver 1968 à l’age de 6 ans.
          Je viens de vivre un épisode ( comique ) qui m’a fait par contre ressortir un souvenir pas complètement enfoui qui a du laisser pas mal de trace . Mon principal souvenir est celle de la solitude.
          Cordialement
          Thierry ALZAIX

        2. Bonjour, je suis tombée par le plus grand hasard sur ce blog. Je suis sidérée de lire certains commentaires, surtout sur la maison,Nivôse. J’ai fait 2 séjours à l’espérance. Un de 6 mois et un autre de 9 mois. Le 1er en automne /hiver 62/63 et un autre de 64/65.les directeur/trice, s’appelaient BROCA. je n’ai aucun souvenirs réellement traumatiqueset ces séjours m’ont apporté un certain soulagement au niveau des bronchites ,mais totalement inefficace quant à mon asthme. Je serais beaucoup plus réservée sur mon séjour à l’âge de 14/15ans à Osseja,la perle cerdane. Si je devais faire un commentaire je dirais :《 POURQUOI ?》.Cet établissement était complètement nul. Je ne me souviens pas y avoir vu un médecin. Quelle aventure !!

  3. Bonjour. J’étais pensionnaire Au Poussinet en 1979. Savez-vous ce qu’est devenu cet établissement. ? Est ce bien la villa Poussinet ? Merci Stéphanie

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  5. Bonjour
    Comment allez vous?
    je vois votre site internet : font-romeu.fr que je trouve parfait

    Je suis en retraite et j’ai donc le temps de réfléchir

    J’ai galéré plusieurs fois pour trouver le bon plugin ou le bon script pour la création de mes sites.

    Alors j’ai eu l’idée d’ aider des webmasters en leurs donnant mes informations.

    Vous pouvez en voir le contenu en suivant ce lien: — https://free-seo-pdf-tools.com/

    J’ajoute des pages chaque semaine…

    Merci d’avoir pris le temps de me lire.

    Si vous avez une question, suivez ce lien: — https://free-seo-pdf-tools.com/contact/

    Bonne semaine à vous

    Gérard

  6. Bonjour, j’ai été à Nivôse entre 1973 et juin 1976 date de mon dernier séjour. Je voudrais avoir des nouvelles des personnes que j’ai connu Caroline Géraud, Marguerite Robert et bien d’autres. J’ai quelques photos de Nivôse

  7. Bonjour,

    J’ai été en séjour au Mas Catalan en 1964 puis à Nivôse en 1965, à l’âge de 6 ans. Je n’ai que peu de souvenirs de ces séjours pendant lesquels je ne pense pas avoir été maltraité. Certes à Nivôse, on me forçait à manger des oranges que je vomissais à chaque fois. Je me rappelle de Madame Bohen, directrice de Nivôse, un personne très autoritaire. Il est dommage que ces colonies sanitaires aient été démolies.

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